Confiner, c’est s’enfermer, mais également se limiter, se borner à une activité quelconque unique ou restreinte. Avec le confinement, le télétravail devient le nouveau défi car cumulé avec les enfants et la maison. Pour les victimes de harcèlement au travail, c’est une pause attendue et bénéfique.
Je démarre ce blog dans une période bien étrange. A cause du Covid19, déjà plus d’un mois que nous sommes confinés et ça n’est que le début.
Confiner c’est restreindre
Pour de très nombreux salariés, le télétravail devient le nouveau défi car cumulé en simultané avec la scolarité des enfants, la baisse de l’exercice physique, les repas, l’entretien de la maison, etc.
Tout le monde a vite compris ce que le mot confinement veut dire et implique.
Que dit le Larousse?
Se confiner, c’est s’enfermer, être enfermé dans un lieu. C’est se limiter, se borner à une activité quelconque unique ou restreinte.
Mis à part dans certains pays comme la France où certains types d’activités sportives en plein air ont été autorisés (ce qui n’était pas le cas à Madrid où j’habite), l’activité restreinte à l’essentiel est très claire pour chacun.
Du côté des animaux, le confinement correspond à une population animale trop nombreuse dans un espace trop restreint qui manque d’oxygène, de nourriture ou d’espace.
Cela nous correspond tout à fait également en ce moment. Bon nombre de personne n’ont pas la chance d’avoir un grand appartement ou une maison pour garantir un espace de vie suffisant à chacun, ni même une résidence secondaire où s’évader comme certains parisiens.
Une prison qui prive de libertés
Tout le monde a bien compris ce que le mot confinement veut dire et les privations de liberté qu’il implique.
La privation de la liberté :
- de bouger où je veux,
- de voir qui je veux,
- de sentir le soleil sur ma peau
- se sentir le vent dans mes cheveux,
- de voir le sourire d’un ami,
- des embrassades de la famille,
- d’une terrasse de café à Paris,
- dequelques tapas à Madrid.
Et pourtant, alors que le confinement entraîne de nombreuses privations, pour un certain nombre de personnes c’est une véritable libération.
Libéré, confiné…
Au hasard de mes déambulations sur les réseaux sociaux, je suis frappée par des témoignages de victimes de harcèlement en cette période de confinement.
“Après tout ce que j’ai subi, ce confinement c’est du bonheur”.
“Je préfère le confinement au bureau avec des gens pourris”.
“Je savoure la vie”.
“Je souffle”.
“Je profite”.
“Je me sens plus protégé chez moi”.
Etrange vous ne trouvez pas ?
Alors que pour beaucoup il est synonyme de restriction et d’isolement, pour ces victimes c’est une pause attendue et bénéfique.
C’est une chose de se sentir isolé en raison d’une mesure générale publique, que l’on sait être à durée déterminée.
C’est autre de s’isoler soit même, pour une durée indéterminée, par peur d’une ou plusieurs personnes.
De s’isoler car on ne sait plus à qui faire confiance (à commencer par soi-même).
De s’isoler car nos proches ne comprendraient pas.
De s’isoler car on ne sait plus quoi faire.
Étonnant quand on sait que le harcèlement moral au travail touche plus de 3 salariés sur 10 (Source : Ipsos).
La parole libère
Le premier pas essentiel pour sortir du harcèlement moral c’est justement de sortir de cet isolement, de parler.
Il est rare de s’en sortir seul.
De nombreuses victimes entament des démarches personnelles quand le harcèlement est déjà allé très loin, qu’elles sont dans une profonde souffrance au travail et que leur santé physique ou mentale est modifiée.
Si cet article vous a interpellé et que vous souhaitez retrouver du calme et du bien être, je vous invite à prendre rendez-vous pour une séance gratuite afin que nous puissions prendre le temps de faire connaissance, clarifier votre situation et vos objectifs et découvrir comment je peux vous accompagner.