Dans votre vie, vous sentez-vous sous contrainte ou ayant le choix de faire ou de dire ce que vous voulez ? Plutôt comme dans une cage ou comme l’oiseau qui s’envole et prend sa liberté ? Dans cet article, nous découvrirons l’un des apports fondamentaux de la communication non violente de Marshall Rosenberg pour (re)prendre notre liberté.
L’incompréhension totale
Mes clients me disent régulièrement qu’ils ne comprennent pas pourquoi c’est à eux de se faire accompagner pour tenter de changer.
Pourquoi suivre une formation gestion du stress alors que c’est moi qui me suis fait hurlé dessus. Mon manager devrait plutôt suivre la formation !
Pourquoi est-ce à moi de m’adapter alors que j’ai déjà beaucoup de soucis à gérer.
Pourquoi changer ma façon de communiquer alors que les autres pourraient faire des efforts ?
J’entends également beaucoup de personnes dire “il faut” ou “je dois” faire telle ou telle chose.
Je vous laisse imaginer le ressenti d’une personne qui se dirait tout cela. Il n’est pas impossible que cela ressemble à ça :
La liberté de choix
Le cœur du problème pour moi, c’est la liberté et le (ou les) choix que je décide de faire.
Il est normal de se sentir coincé(e) dans une situation où l’on se sent obligé(e) de faire quelque chose ou de se comporter d’une certaine manière.
Nous avons tous des obligations et des responsabilités.
Il est important de se rappeler que nous avons toujours le choix dans la manière dont nous faisons face à ces obligations avec les autres.
Nous avons tous le choix de la manière avec laquelle nous choisissons de parler aux autres.
Lorsque nous utilisons des expressions comme « je dois » ou « il faut », nous nous mettons souvent sous pression et nous perdons notre liberté de choix. Nous nous sentons obligé(e)s de faire quelque chose, même si parfois cela ne correspond pas à ce que nous souhaitons réellement.
Marshall Rosenberg, le fondateur de la communication non violente, dans l’une de ses interviews, évoque Adolf Eichmann.
Lors de son procès, un avocat lui demanda : “était-ce difficile pour vous d’envoyer des milliers de personnes à la mort ?” et Eichmann répondit : “pour être honnête avec vous, c’était facile, notre langage l’a rendu facile. Je devais le faire, je n’avais pas le choix”. Il expliqua ensuite que c’était le langage de la bureaucratie, qui nie la responsabilité.
Pas le choix car ordre des supérieurs !… et l’on pourrait ajouter de nos jours pour toutes nos situations.. c’est la politique de l’entreprise, c’est la loi, etc.
Dans toutes nos situations, si nous utilisons des expressions comme « je choisis de » ou “j’ai envie de”, nous prenons la responsabilité de nos choix… et de leurs conséquences. Nous reprenons notre liberté. Il est alors fort possible que notre ressenti ressemble plutôt à cela :
Et comme disait Gandhi :
“Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde.”
Ainsi, lorsque nous parlons aux autres, nous sommes libres de choisir comment nous voulons… comment nous choisissons de leur répondre.
Je vous invite donc à prendre un moment pour réfléchir à vos choix et à la manière dont vous parlez avec les autres.
Êtes-vous conscient(e) de vos choix ?
Utilisez-vous des expressions qui vous mettent sous pression ou qui vous (re)donnent la liberté de choisir ?
En pratiquant la Communication Non Violente, nous pouvons apprendre à communiquer de manière plus claire et plus respectueuse. Nous pouvons apprendre à exprimer nos besoins sans imposer nos choix aux autres. Ni hérisson, ni paillasson, s’affirmer sans écraser l’autre ou s’oublier soi-même.
Je vous encourage donc à continuer à travailler sur le choix de vos mots. Et si vous voulez développer une communication bienveillante avec votre entourage et créer des relations plus saines et paisibles. Inscrivez-vous vite sur la liste d’attente de la première session à distance de la formation Communica +
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Belle journée.