Thomas d’Ansembourg nous propose de redécouvrir la puissance de la joie.
Les émotions, comme la joie sont extrêmement puissantes. Beaucoup de personnes ont la “ tête dans le guidon”. Thomas d’Ansembourg nous propose de reprendre le guidon en main pour nous réaligner, plutôt que de subir.
A l’occasion du premier Sommet de la Joie, j’avais eu le grand plaisir d’accueillir Thomas d’Ansembourg pour intervenir sur le thème de « La joie, moteur de transformation aussi puissant que la colère. »
Je vous propose de découvrir un extrait de notre échange. Dans cet extrait, Thomas d’Ansembourg revisite ce qui se passe lorsque nous buvons simplement une bonne tasse de café chaud en regardant la vue de notre fenêtre.
Ce décodage d’un moment tout simple nous permettra d’organiser notre “discipline de joie”, d’instaurer “une hygiène de joie”.
“C’est la joie qui fait sens et c’est le sens qui fait joie.”
L’exercice du café
Thomas d’Ansembourg propose de prendre une situation joyeuse, même toute simple, anodine : le simple plaisir de se préparer une tasse de café bien chaude et de la siroter en regardant par la fenêtre, a et de prendre conscience de la situation.
Les 4 étapes de la Communication Non Violente
En Communication Non Violente (CNV) ou communication bienveillante, il y a 4 étapes qui nous permettent de structurer notre conscience :
- Ce que j’observe, quelle est la situation.
- Comment je me sens par rapport à ça. En distinguant les faits de l’effet que cela me fait, car bien souvent, il y a confusion entre nos ressentis et les faits qui les provoquent.
- Quels sont les besoins qui sont nourris ou non.
- Ce que je peux faire avec ça au quotidien, quelle est ma stratégie.
Le café et les 4 étapes de la CNV
Prenons l’exemple tout simple de la tasse de café.
Quels sont les faits : je me suis fait un café, j’ai aimé l’odeur.
La chaleur de la tasse me réchauffe. Comment je me sens ?
Je me sens touché, ragaillardi, inspiré, réchauffé. Cela fait quand même pas mal de sentiments, plutôt que de dire : elle est super cette tasse de café !
Qu’est ce que cela dit de moi ? Cela dit un besoin de réconfort, de ressourcement, de douceur, de prendre soin de moi, de faire une pause, de m’arrêter pour contempler et regarder le ciel.
Gouter l’instant qui vit. Cela fait déjà pas mal de besoins non ?
Cela permet d’aller plus loin que de dire juste : “tiens il est sympa ce café.”
Quand je prends conscience que tous ces besoins sont nourris, simplement parce que je me fais un café et que je m’arrête et le savoure en conscience, que puis-je tirer comme conclusion ? Autrement dit, quelle est la stratégie ?
Peut être que je peux m’organiser un peu plus souvent pour me faire du bien, pour être plus proche de moi, pour m’arrêter, pour regarder la vie, pour faire un arrêt sur image. Je peux m’organiser un discipline de joie.
J’instaure une hygiène de joie. Une pratique régulière, pour ne pas juste prendre un café rapidement en regardant mon ordinateur et fouillant dans mes papiers, comme une machine éperdue, comme une poule sans tête qui court dans tous les sens.
J’instaure un moment où j’honore la vie en moi et autour de moi.
Avec un discernement qui me permet de bien comprendre la nature de ma joie et de la reproduire. C’est un travail de pleine conscience auquel s’ajoute une clarté sur : vers où j’ai envie d’aller.
L’exercice nous permet de ré-aimanter notre boussole.
Si un jour vous perdez le sens de votre vie et vous demandez « où vais-je ? où cours-je ?”. Demandez-vous quelles ont été vos joies.
La vidéo intégrale est disponible dans les replays du Sommet de la Joie.
Si vous avez besoin de faire un point sur ce qui vous motive et vous met en joie, parlons-en ensemble.